Frappes sur Rafah: Josep Borrell se dit "horrifié"

18:1427/05/2024, lundi
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Le représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, a fortement condamné les attaques israéliennes sur Rafah, au siège de l'UE à Bruxelles le 27 mai 2024.
Crédit Photo : François WALSCHAERTS / AFP
Le représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Josep Borrell, a fortement condamné les attaques israéliennes sur Rafah, au siège de l'UE à Bruxelles le 27 mai 2024.

Les frappes israéliennes à Rafah ont suscité une condamnation internationale, avec des réactions indignées et des appels urgents à l'arrêt des hostilités. Josep Borrell et d'autres leaders expriment leur consternation et exigent le respect du droit international humanitaire.

Josep Borrell s'est dit
"horrifié"
par les frappes menées dimanche soir par l'armée israélienne à Rafah et estime que
"ces attaques doivent cesser immédiatement",
a-t-il déclaré lundi après-midi dans une publication sur le réseau social X.

Le chef de la diplomatie européenne s'est dit
"horrifié par les informations parvenues de Rafah et selon lesquelles les frappes israéliennes ont tué des dizaines de personnes déplacées, dont de jeunes enfants".

Indignation internationale


Josep Borrell, qui
"condamne"
les faits
"dans les termes les plus fermes"
, estime qu'il
"n'y a aucun endroit sûr à Gaza".

"Ces attaques doivent cesser immédiatement. Les ordonnances de la CIJ (Cour Internationale de Justice) et le DIH (Droit International Humanitaire) doivent être respectés par toutes les parties"
, a-t-il conclu.

Pour rappel, des dizaines de Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, ont été tués et blessés dimanche soir dans un bombardement israélien visant les tentes de personnes déplacées dans la région de Tal al-Sultan, au nord-ouest de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza.


Le bombardement, mené sans préavis et sans demander l'évacuation des personnes déplacées, a visé une zone supposément sûre. Il est intervenu deux jours après que la Cour internationale de Justice (CIJ) a émis un ordre d'arrêt immédiat de l'attaque terrestre israélienne sur Rafah.

Depuis le 6 mai, Israël a entamé une offensive terrestre contre Rafah, s'emparant du côté palestinien du point de passage terrestre séparant Rafah de l'Égypte. L'opération israélienne a causé la fermeture du poste-frontière, interdisant le passage des blessés pour recevoir des soins et l'entrée de l'aide humanitaire, qui est déjà bien rare.


L'attaque israélienne a contraint au moins 810 000 Palestiniens à fuir Rafah, qui accueille environ 1,5 million de personnes, dont environ 1,4 million de déplacés contraints de quitter d'autres régions de la Bande de Gaza.


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