Gaza: 411 Palestiniens tués depuis le cessez-le-feu

La rédaction
10:4323/12/2025, mardi
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Un véhicule de la Croix rouge internationale à Gaza, le 21 décembre 2025. Au moins 411 palestiniens ont été tués depuis le cessez-le-feu du 10 octobre.
Crédit Photo : AA / AA
Un véhicule de la Croix rouge internationale à Gaza, le 21 décembre 2025. Au moins 411 palestiniens ont été tués depuis le cessez-le-feu du 10 octobre.

Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre, au moins 411 Palestiniens ont été tués et plus de 1 100 blessés à Gaza, selon le bureau des médias du gouvernement. Les autorités locales recensent 875 violations israéliennes, incluant bombardements, tirs sur civils et destructions d’habitations. Elles dénoncent aussi un non-respect des engagements humanitaires, avec un accès très limité à l’aide et au carburant. Cette situation aggrave une crise humanitaire qualifiée de sans précédent dans la bande de Gaza.

Au moins 411 Palestiniens ont été tués et 1 112 autres blessés dans les attaques israéliennes à Gaza depuis l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu, le 10 octobre. L’information a été communiquée lundi par le bureau des médias du gouvernement.


Dans un communiqué, l’institution fait état de 875 violations israéliennes de l’accord. Elles comprennent 265 tirs directs sur des civils, 49 incursions militaires dans des zones résidentielles et 421 bombardements. Le bilan inclut aussi 150 démolitions de maisons.


Violations du cessez-le-feu et blocage de l’aide humanitaire


Le bureau accuse Israël de ne pas avoir respecté ses obligations humanitaires prévues par l’accord. Seuls 17 819 camions d’aide ont été autorisés à entrer à Gaza, sur les 42 800 prévus. Cela représente une moyenne de 244 camions par jour, contre 600 convenus, soit un taux de conformité de 41 %.


Concernant le carburant, 394 camions ont franchi les points de passage sur les 3 650 attendus. La moyenne est de cinq camions par jour, alors que l’accord en prévoyait 50.


"Cela signifie que l’occupation n’a respecté que 10 % des quantités de carburant convenues, laissant les hôpitaux, les boulangeries et les stations d’eau et d’assainissement quasiment hors service et aggravant la souffrance quotidienne des civils"
, précise le communiqué.

Une crise humanitaire jugée sans précédent à Gaza


Le bureau des médias met en garde contre une
"crise humanitaire profonde et sans précédent"
. Il évoque le refus israélien d’ouvrir les passages frontaliers et d’autoriser l’entrée de tentes, de maisons mobiles, de caravanes et de matériaux d’abris. Ces restrictions constituent, selon lui, une violation flagrante de l’accord et du droit humanitaire international.

Les autorités locales indiquent aussi que des
"politiques arbitraires"
israéliennes ont provoqué l’effondrement de 46 bâtiments déjà endommagés, lors de récentes tempêtes hivernales. Ces effondrements ont causé la mort de 15 Palestiniens.

Le bureau appelle à garantir
"l’acheminement immédiat et sécurisé de l’aide humanitaire et du carburant"
, ainsi qu’à permettre l’entrée de structures d’hébergement d’urgence. L’objectif est de faire face à une catastrophe humanitaire qui ne cesse de s’aggraver dans la bande de Gaza.

Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué près de 71 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, et blessé plus de 171 000 personnes dans ses attaques à Gaza.


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