
Dans la bande de Gaza, soumise aux bombardements et au blocus israéliens, deux Palestiniens supplémentaires sont morts de faim ce jeudi, portant à 271 le nombre total de victimes de la famine depuis le début du conflit.
Le ministère de la Santé à Gaza a indiqué que la crise alimentaire, conséquence directe du blocus et des attaques israéliennes, continue de faire des victimes. Au cours des dernières 24 heures, deux personnes ont succombé à la faim et à la malnutrition. Depuis le 7 octobre 2023, date du début des attaques israéliennes, 271 Palestiniens, dont 112 enfants, ont perdu la vie à cause de la famine.
Gaza “meurt de faim”
Sous un blocus qui entrave l’arrivée de l’aide humanitaire et face aux frappes israéliennes, Gaza traverse une crise humanitaire sans précédent: pénurie de nourriture, d’eau, de médicaments, de matériel médical et de produits de première nécessité. Les décès liés à la faim se multiplient, touchant en particulier les enfants. Des organisations locales et internationales accusent Israël d’utiliser la privation de nourriture et d’eau comme armes de guerre.
L’armée israélienne, qui a détruit près de 88 % des infrastructures civiles de l’enclave, cible régulièrement les zones où se réfugient les déplacés palestiniens après les ordres d’évacuation. Sur les 2,3 millions d’habitants de Gaza, environ 2 millions ont été déplacés à plusieurs reprises.
Privées des biens essentiels, ces populations survivent dans des abris précaires ou des écoles surpeuplées, dépourvues d’installations sanitaires, où les maladies infectieuses se propagent rapidement. Les frappes quotidiennes israéliennes continuent de viser ces lieux civils déjà fragilisés.