Crédit Photo : Eyad BABA / AFP
Un enfant palestinien déplacé agite un drapeau national palestinien alors qu'il marche sur les décombres d'un bâtiment détruit dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, le 22 septembre 2025.
Israël et le Hamas ont conclu jeudi un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, accompagné d’un échange de prisonniers, dans le cadre d’un plan soutenu par le président américain Donald Trump.
Cet accord, considéré comme une avancée majeure vers la fin de deux années de conflit, a été obtenu à l’issue de quatre jours de négociations indirectes à Charm el-Cheikh, en Égypte.
D’après les médias israéliens, la cérémonie de signature est prévue à 09h00 GMT. L’accord prévoit la libération des vingt derniers otages israéliens en échange d’environ 2 000 prisonniers palestiniens. L’armée israélienne devrait également se retirer jusqu’à une ligne fixée par le plan de paix américain.
Donald Trump a salué un
“grand jour pour le monde arabe, Israël et les États-Unis”,
affirmant que
“tous les otages seront très bientôt libérés”
et que
“les premières étapes vers une paix durable”
sont désormais engagées.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a, lui aussi, salué l’accord mettant fin à la guerre dans la bande de Gaza, rappelant que
“la souveraineté sur ce territoire appartient à l’État de Palestine”
. Selon l’agence officielle Wafa, il a déclaré:
“Nous espérons que ces efforts ouvriront la voie à une solution politique durable, mettant fin à l’occupation israélienne et menant à la création d’un État palestinien indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.”
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié l’accord de
“victoire nationale et morale”
, remerciant le président américain pour son
“soutien constant à la sécurité d’Israël”.
De son côté, le Hamas a salué les efforts du Qatar, de l’Égypte, de la Türkiye et de Donald Trump, tout en appelant à
“garantir le respect total de l’accord”
et à
“empêcher Israël d’en retarder l’application”.
Le Qatar, médiateur clé, a confirmé qu’un compromis avait été trouvé
“sur la première phase du cessez-le-feu”
, incluant la fin des hostilités, la libération des prisonniers et l’entrée d’aide humanitaire dans Gaza.
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a qualifié l’accord
, exhortant les deux parties à
“en respecter pleinement les termes”
et à travailler en faveur
“d’un cessez-le-feu permanent et d’une solution à deux États”.
L’heure exacte de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu n’a pas encore été communiquée.
Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne a causé la mort d’environ 67 200 Palestiniens, en grande majorité des femmes et des enfants. Les bombardements incessants ont rendu la bande de Gaza presque inhabitable, provoquant des déplacements massifs, la famine et la propagation de maladies.
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