
Le Hamas se dit prêt à entamer un nouveau cycle de négociations "sérieux" en vue d’un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza. Khalil al-Hayya, chef du mouvement à Gaza, affirme que le Hamas n’a pas rejeté les dernières propositions américaines, mais a proposé des amendements pour garantir la sécurité de la population et l’entrée de l’aide humanitaire. Il accuse le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu d’être le principal obstacle à un accord, en raison de considérations idéologiques et personnelles. Le Hamas se dit aussi prêt à céder la gouvernance de Gaza à une entité palestinienne reconnue.
Le mouvement palestinien Hamas a annoncé jeudi sa disposition à entamer un nouveau cycle de négociations "sérieux" en vue d’un accord de cessez-le-feu permanent. Khalil al-Hayya, chef du Hamas à Gaza et principal négociateur du mouvement, a précisé que les contacts avec les médiateurs se poursuivent.
L’objectif: un cessez-le-feu permanent, le retrait total de l’occupation israélienne de la bande de Gaza, l’acheminement urgent de l’aide humanitaire et la levée complète du blocus.
Les États-Unis ont en effet opposé leur veto à quatre résolutions appelant à un cessez-le-feu à Gaza depuis octobre 2023, tout en s’abstenant sur d’autres textes similaires.
Depuis octobre 2023, Israël mène une offensive militaire dans la bande de Gaza qualifiée de génocidaire, qui a causé la mort de plus de 54 600 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants. Les agences humanitaires alertent sur un risque imminent de famine pour les plus de 2 millions d’habitants de l’enclave.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), pour les crimes présumés commis contre les civils palestiniens.