
Le nombre de Palestiniens tués dans le cadre du génocide perpétré par Israël depuis deux ans dans la bande de Gaza s’élève désormais à 67 173, dont 20 179 enfants, selon un communiqué publié mardi par le ministère de la Santé de Gaza.
Le communiqué rappelle que les attaques israéliennes se poursuivent depuis le 8 octobre 2023 et appelle les organisations internationales de santé à intervenir d’urgence afin de sauver le système de santé encore opérationnel dans l’enclave.
Sur les 38 hôpitaux de Gaza, 25 ont cessé de fonctionner, tandis que les 13 restants ne fournissent que des services partiels. De plus, 103 des 157 centres de santé ont été détruits, et 54 autres ne fonctionnent que partiellement. La situation est aggravée par le blocus strict imposé par Israël, qui empêche l’acheminement de médicaments et de matériel médical. La capacité d’accueil des hôpitaux est passée de 82 % l’an dernier à 225 % cette année.
Les attaques israéliennes ont également visé les systèmes électriques et les centrales à oxygène, rendant 25 des 35 centrales à oxygène et 61 des 110 centrales électriques hors service.
Le communiqué souligne qu’Israël utilise la famine comme arme de guerre depuis deux ans : 460 Palestiniens, dont 154 enfants, sont morts de faim. À Gaza, 51 196 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition, et 4 900 personnes ayant perdu un membre lors des attaques nécessitent un traitement et une rééducation prolongée.
Enfin, le ministère rappelle que le gouvernement israélien empêche 18 000 malades et blessés de se faire soigner à l’étranger en maintenant fermés les points de passage, dont 5 580 enfants.