
L’ONU a annoncé jeudi que plus de 417 000 personnes avaient fui le nord de Gaza depuis la mi-août, poussées vers le sud par les ordres d’évacuation israéliens, où elles se retrouvent désormais confrontées à des conditions de vie précaires et dangereuses.
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), 6 700 civils ont quitté le nord en seulement dix heures mercredi.
L’OCHA a toutefois alerté sur la gravité de la situation, rapportant que certaines zones désignées comme refuges, notamment à Deir al-Balah, ont été frappées ces derniers jours. Des tentes, des habitations et même un marché bondé ont été touchés, faisant de nombreuses victimes civiles selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU.
Les familles s’entassent dans des abris surpeuplés ou des campements improvisés installés le long de la côte, souvent à la belle étoile, dans des conditions insalubres et sans sécurité, tandis que les risques de séparation d’enfants d’avec leurs proches s’accroissent.
Le chef des secours humanitaires de l’ONU, Tom Fletcher, a rappelé sur le réseau social X que les combats se poursuivent dans la ville de Gaza et que l’accès au nord reste extrêmement limité. Il a insisté sur la nécessité d’un accès humanitaire sans entrave, soulignant que plusieurs organisations ont déjà dû suspendre leurs opérations.