Des membres de la secte juive extrémiste Lev Tahor, pratiquant des violences sexuelles sur mineurs, ont tenté dimanche de reprendre par la force 160 enfants placés dans un centre spécialisé par les autorités guatémaltèques.
Des personnes présentes sur place ont également tenté d’empêcher la police d’intervenir, provoquant des heurts et des coups sur la police. Dans un communiqué, le Secrétariat aux Affaires sociales a indiqué qu’un certain nombre d’enfants avaient réussi à fuir lors de l’effraction, aidés par des adultes, et qu’ils demeuraient introuvables. Une alerte spéciale pour mineurs disparus a été activée.
Découvertes macabres et accusations
La perquisition menée dans la propriété de Lev Tahor, située à 60 km au sud-ouest de Guatemala, faisait suite à des soupçons de traite d’êtres humains, incluant des grossesses forcées, des abus sur mineurs et des viols, selon le procureur Dimas Jiménez.
Lors des recherches, les autorités ont découvert les ossements présumés d’un mineur, a informé le parquet.
Un groupe extrémiste aux pratiques pédophiles
Fondée dans les années 1980, la secte Lev Tahor pratique un judaïsme ultra-orthodoxe, imposant notamment aux femmes de porter des tuniques noires couvrant intégralement leur corps.