Un responsable électoral guatémaltèque a déclaré jeudi que l'examen du scrutin présidentiel du 25 juin, qui avait suscité la consternation de la communauté internationale en raison d'une possible atteinte à la démocratie, était terminé.
Un responsable électoral guatémaltèque a déclaré jeudi que l'examen du scrutin présidentiel du 25 juin, qui avait suscité la consternation de la communauté internationale en raison d'une possible atteinte à la démocratie, était terminé.
Les adversaires des sociaux démocrates Sandra Torres et Bernardo Arevalo, arrivés en tête du premier tour le mois dernier, avaient fait appel de leur victoire surprise devant la Cour constitutionnelle du Guatemala, alléguant des irrégularités électorales.
Un responsable du TSE, qui s'est exprimé sous le couvert de l'anonymat, a confirmé à l'AFP que la vérification s'était achevée jeudi.
La différence entre les données publiées la semaine dernière par le TSE et celles obtenues dans le cadre du processus de vérification représente un pourcentage très faible.
Des représentants des partis politiques ont participé à l'examen, que le TSE doit encore finaliser avant d'annoncer officiellement les vainqueurs de l'élection.
Selon plusieurs sources, y compris les multiples partis qui ont demandé l'examen, le résultat du recomptage confirme les résultats préliminaires de Mme Torres et M. Arevalo, respectivement en première et deuxième positions.
Mme Torres est l'ex-femme de l'ancien président Alvaro Colom (2008-2012) et M. Arevalo est le fils du premier chef d'Etat démocratiquement élu du pays, Juan José Arevalo (1945-1951).
Les autochtones mayas représentent près de 45% des 17,6 millions d'habitants mais sont marginalisés.