
Le bilan des victimes de la guerre génocidaire perpétrée par Israël contre la population palestinienne dans la bande de Gaza, depuis le 7 octobre 2023, a grimpé à 55 297 morts et 128 426 blessés, a fait savoir samedi le ministère de la santé de l'enclave palestinienne.
Le ministère a indiqué dans son bulletin quotidien que les hôpitaux de la bande de Gaza avaient reçu 90 morts et 605 blessés durant les dernières 48 heures.
Il a souligné que le nombre de victimes en quête d'aide humanitaire auprès des centres de distribution d'aide israélo-américains dans le sud de la bande de Gaza s'est alourdi à 274 morts et à plus de 2 532 blessés depuis le 27 mai.
Passant outre la supervision de l'Onu, Israël a commencé, le 27 mai, à mettre en œuvre un plan de distribution d'aide humanitaire par l'intermédiaire de la Fondation Humanitaire de Gaza (Gaza Humanitarian Foundation - GHF), soutenue par les États-Unis et Israël. Les Palestiniens affirment que ce plan vise à les forcer à se déplacer du nord de l'enclave assiégée vers le sud.
L'armée israélienne a repris ses attaques contre l'enclave palestinienne le 18 mars. Depuis lors, elle a tué 5 014 personnes et en a blessé 16 385 autres, en dépit d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entré en vigueur en janvier dernier.
Début mars s'est achevée la première phase de l'accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entre le Hamas et Israël, entré en vigueur le 19 janvier, avec la médiation de l'Égypte et du Qatar et sous la supervision des États-Unis.
Alors que le Hamas a respecté les termes de la première phase, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, qui est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a décider de ne pas s'engager dans la deuxième phase afin de répondre aux attentes des extrémistes de sa coalition au pouvoir, selon les médias israéliens.
Au mépris des appels internationaux et des injonctions de la Cour internationale de justice (CIJ) à y mettre fin et avec le soutien des États-Unis, Israël commet un génocide dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, incluant des massacres, des privations de nourriture, des destructions et des déplacements forcés de population.