Haïti: un nouveau contingent de soldats guatémaltèques déployé

15:275/01/2025, Pazar
MAJ: 5/01/2025, Pazar
AFP
Plus de 75 soldats guatémaltèques arrivent à Port-au-Prince pour aider la police d'Haïti à enrayer la violence des gangs, au lendemain de l'arrivée d'un premier contingent, portant leur nombre à plus de 150. Ces soldats d'Amérique latine viennent renforcer les effectifs de la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS), dépendante de l'ONU. "Ces renforts amélioreront considérablement notre capacité à lutter contre les gangs criminels," salue le commandant en chef de la MMAS, Godfrey Otunge.
Crédit Photo : Luckenson JEAN / AFPTV / AFP
Plus de 75 soldats guatémaltèques arrivent à Port-au-Prince pour aider la police d'Haïti à enrayer la violence des gangs, au lendemain de l'arrivée d'un premier contingent, portant leur nombre à plus de 150. Ces soldats d'Amérique latine viennent renforcer les effectifs de la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS), dépendante de l'ONU. "Ces renforts amélioreront considérablement notre capacité à lutter contre les gangs criminels," salue le commandant en chef de la MMAS, Godfrey Otunge.

Plus de 75 soldats guatémaltèques sont arrivés samedi à Port-au-Prince pour aider la police d'Haïti à enrayer la violence des gangs, au lendemain de l'arrivée d'un premier contingent, portant leur nombre à plus de 150, ont constaté des journalistes.

Ces soldats d'Amérique latine viennent renforcer les effectifs de la Mission multinationale d'appui à la sécurité (MMAS), dépendante de l'ONU. 


La mission, menée par le Kenya et ses quelque 400 policiers, fait face à un manque criant de moyens et n'a pas permis de diminuer les exactions des groupes armés, accusés de nombreux meurtres, viols, pillages et enlèvements contre rançon. 


La violence de ces gangs, qui contrôlent selon l'ONU 85% de la capitale, ne semble pas faiblir depuis l'arrivée en juin des forces kényanes.

Pays pauvre des Caraïbes, Haïti est confronté à la violence endémique de gangs armés et à l'instabilité politique. 


Le 24 décembre, deux journalistes et un policier ont été tués dans une fusillade provoquée par des groupes armés, lors de la tentative sanglante de réouverture d'un des principaux hôpitaux de la capitale. 


Début décembre, près de la capitale haïtienne rongée par l'insécurité, au moins 207 personnes ont été tuées lors d'exactions ordonnées par un puissant chef de gang contre des pratiquants du culte vaudou, d'après l'ONU.

Face à la violence endémique et à la faiblesse de la MMAS sur le terrain, les autorités de transition haïtiennes ont appelé le Conseil de sécurité de l'ONU à transformer la mission multinationale de sécurité en force de l'ONU proprement dite.


Mais cette demande, relayée par les Etats-Unis, fait face à l'opposition de la Chine et la Russie. 

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