Les autorités russes ont prévenu jeudi que la situation restait "difficile" dans la région d'Orenbourg, dans l'Oural, l'une des zones les plus sévèrement touchées par des inondations historiques qui balayent également le Kazakhstan voisin depuis des jours.
Dans la région de Tomsk, en Sibérie, les eaux de la rivière Tom ont submergé des routes, se déversant sur certaines maisons et coupant trois villages de la capitale régionale, ont indiqué les médias d'État citant des responsables locaux.
Et dans certaines zones, l'eau continue de monter.
Selon des responsables de cette ville d'environ 555 000 habitants, environ 400 bâtiments résidentiels supplémentaires ont été inondés au cours des dernières 24 heures.
Au niveau régional, des milliers ont été submergés.
"Maximums historiques"
Le ministère des Situations d'urgence a toutefois indiqué que l'eau continuait de baisser à Orsk, deuxième ville de la région en grande partie inondée par la rupture d'une digue en fin de semaine dernière.
Dans la région de Tioumen, en Sibérie occidentale, le pic de crue des rivières Tobol et Ichim ne devrait être atteint qu'autour du 23 au 25 avril, a indiqué un responsable local, Vladimir Zakoutaïev.
Au Kazakhstan, dont l'ouest et le nord sont particulièrement touchés par les inondations, la ville de Petropavlovsk pourrait connaître d'importantes inondations dans les deux prochains jours, d'après les responsables locaux.
Sur certaines images du ministère des Situations d'urgence, des employés chargent des packs de bouteilles d'eau sur des canots gonflables, afin de les transporter.
Ces crues sont causées par de fortes pluies associées à une hausse des températures, à la fonte accrue des neiges et à la débâcle des glaces hivernales recouvrant rivières et fleuves.
Aucun lien n'a été établi avec le changement climatique, mais, selon les scientifiques, le réchauffement de la planète favorise des événements météorologiques extrêmes comme les fortes précipitations à l'origine d'inondations.