
Mardi, six soldats de l’armée syrienne ont été tués dans une frappe de drones israéliens près d’al-Kiswah, au sud de Damas, selon la télévision publique Al-Ikhbariya. Depuis la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre 2024, Israël a intensifié ses attaques en Syrie, visant des sites militaires et élargissant son occupation du Golan. Ces frappes, dénoncées comme une violation du droit international, visent à affaiblir la Syrie et alimentent l’instabilité régionale.
Six soldats de l’armée syrienne ont été tués mardi dans des frappes de drones israéliens près de la ville d’al-Kiswah, au sud de Damas, a rapporté la télévision publique Al-Ikhbariya.
Depuis la chute du régime de Bachar al-Assad en décembre 2024, Israël a mené des centaines de frappes contre des sites militaires à travers la Syrie. Ces attaques ont visé des avions de combat, des systèmes de missiles et des batteries de défense aérienne, selon les médias locaux.
Israël a également élargi son occupation du plateau du Golan syrien en s’emparant de la zone tampon démilitarisée, en violation de l’accord de désengagement conclu avec la Syrie en 1974.
Après avoir dirigé le pays pendant près de 25 ans, Bachar al-Assad s’est réfugié en Russie en décembre, mettant fin au régime du parti Baas en place depuis 1963. Une administration de transition, dirigée par le président Ahmad al-Charaa, a été formée en janvier.
Au-delà des frappes militaires, de nombreux observateurs dénoncent la stratégie israélienne en Syrie comme une tentative d’affaiblir durablement les capacités militaires et souveraines de Damas. Selon plusieurs analystes, ces attaques répétées, en plus de l’occupation illégale du Golan, constituent une violation flagrante du droit international et contribuent à l’instabilité régionale.