Crédit Photo : Mahmoud ZAYYAT / AFP
Des personnes inspectent les décombres devant un bâtiment gravement endommagé sur le site d'une frappe aérienne israélienne nocturne dans le village méridional libanais d'Aïn Qana, le 6 juin 2025.
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a menacé vendredi de nouvelles frappes contre Beyrouth si le Liban ne désarme pas le Hezbollah. Cette déclaration intervient après une série de frappes israéliennes ciblant la banlieue sud de la capitale libanaise. Le président libanais Joseph Aoun et le Premier ministre Nawaf Salam ont dénoncé une "violation flagrante" du cessez-le-feu. L’Iran a également condamné ces attaques, survenues à la veille de l’Aïd al-Adha. Il s’agit de la quatrième frappe israélienne contre la Dahiyé depuis le 27 novembre 2024.
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré vendredi qu'Israël poursuivrait ses frappes sur la capitale libanaise, Beyrouth, si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah.
Dans un communiqué relayé par The Times of Israel, Katz a affirmé:
"Il n'y aura pas de calme à Beyrouth, ni d'ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l'État d'Israël. Les accords doivent être respectés et, si vous ne faites pas ce qu'il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force."
Nouvelles frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth
Ces déclarations surviennent au lendemain d'une série de bombardements israéliens visant des positions du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Jeudi soir, l'armée israélienne a mené au moins cinq frappes contre la zone de la Dahiyé, bastion du mouvement chiite, affirmant avoir ciblé des installations souterraines utilisées pour la production de drones.
Réactions libanaises et régionales
Le président libanais, Joseph Aoun, et le Premier ministre, Nawaf Salam, ont
les frappes israéliennes, les qualifiant de
"violation flagrante du cessez-le-feu"
. Dans un communiqué publié sur le réseau social X, la présidence libanaise a dénoncé une
survenue
"à la veille d'une fête religieuse sacrée",
soulignant qu'elle
"constitue une preuve irréfutable du refus de l'agresseur d'une paix juste dans notre région".
Israel Katz a de nouveau exhorté les autorités libanaises à faire appliquer le cessez-le-feu:
"Les autorités libanaises doivent veiller à ce que l'armée libanaise fasse réellement respecter l'accord de cessez-le-feu."
L’Iran a également réagi par la voix de son porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, qui a condamné
"un acte d’agression flagrant contre l’intégrité territoriale et la souveraineté du Liban".
Ces bombardements coïncident avec le début de l’Aïd al-Adha, une fête religieuse majeure dans le monde musulman. Il s’agit de la quatrième frappe israélienne contre la banlieue sud de Beyrouth depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu le 27 novembre 2024.
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