Liban: 1 mort dans une nouvelle attaque de drone israélien sur fond de violations du cessez-le-feu par Tel-Aviv

La rédaction avec
10:1330/05/2025, vendredi
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Des pompiers et des secouristes se rassemblent sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un bâtiment dans la ville de Toul, au sud du Liban, le 22 mai 2025.
Crédit Photo : Mahmoud ZAYYAT / AFP
Des pompiers et des secouristes se rassemblent sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne qui a visé un bâtiment dans la ville de Toul, au sud du Liban, le 22 mai 2025.

Une frappe de drone israélienne a tué une personne dans le sud du Liban, jeudi, constituant une nouvelle violation de l’accord de cessez-le-feu en vigueur entre les deux parties, selon le ministère libanais de la Santé.

D’après le Centre des opérations d’urgence du ministère, l’attaque a visé la forêt d’Ali al-Taher, dans la région de Nabatieh al-Fawqa, faisant un mort. L’Agence nationale de l’information (ANI) a précisé que la victime était un employé municipal, abattu alors qu’il acheminait de l’eau vers des habitations locales.


L’armée israélienne a confirmé avoir mené cette frappe, affirmant qu’elle visait un membre du Hezbollah, soupçonné de tenter de remettre en service un site stratégique du groupe, dédié au contrôle des tirs et à la défense.

Le Hezbollah, de son côté, n’a pas réagi aux accusations israéliennes.


Depuis la signature du cessez-le-feu en novembre, Israël mène presque quotidiennement des frappes dans le sud du Liban, justifiant ses actions par la nécessité de contrer les activités du Hezbollah. Ce cessez-le-feu avait été instauré pour mettre un terme à plusieurs mois d’affrontements transfrontaliers, qui avaient culminé en un conflit à grande échelle en septembre.


Les autorités libanaises font état de près de 3 000 violations israéliennes de la trêve depuis novembre, entraînant la mort de plus de 200 personnes et en blessant au moins 500 autres.


Aux termes de l’accord, Israël devait procéder à un retrait total du Sud-Liban d’ici le 26 janvier. Toutefois, ce retrait a été repoussé au 18 février, Israël refusant de se conformer à l’échéance initiale. L’armée israélienne occupe toujours cinq avant-postes à proximité de la frontière.


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