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Japon: arrestation du responsable d'un bateau touristique après un chavirage mortel en 2022

14:3018/09/2024, Çarşamba
MAJ: 19/09/2024, Perşembe
AFP
Une grue soulève le bateau touristique "Kazu I" qui a coulé au large de la péninsule de Shiretoko, dans la préfecture d'Hokkaido le mois dernier, à son arrivée au port d'Abashiri le 1er juin 2022.
Crédit Photo : STR / JIJI PRESS / AFP (Archive)
Une grue soulève le bateau touristique "Kazu I" qui a coulé au large de la péninsule de Shiretoko, dans la préfecture d'Hokkaido le mois dernier, à son arrivée au port d'Abashiri le 1er juin 2022.

Le directeur d'une société japonaise de bateaux touristiques, dont le navire a chaviré dans des eaux glaciales en 2022, tuant au moins 20 touristes et membres d'équipage, a été interpellé, ont annoncé les garde-côtes mercredi.

Cette arrestation intervient plus de deux ans après l'accident survenu au large de l'île d'Hokkaido, au nord du Japon, alors que six autres personnes sont officiellement toujours portées disparues.


Le 23 avril 2022, le Kazu-I transportait 24 passagers et deux membres d'équipage lorsqu'il a envoyé un appel de détresse, déclenchant une vaine opération de recherche et de sauvetage.

Les autorités nippones affirment que l'absence de témoins a rendu
"l'enquête extrêmement difficile et minutieuse"
.

Mercredi, le président de l'opérateur du Kazu-I, Seiichi Katsurada, a finalement été interpellé pour
"négligence professionnelle ayant entraîné la mort"
, a déclaré un responsable des garde-côtes aux médias.

"Malgré sa responsabilité dans la supervision de la croisière, le suspect a manqué à son devoir d'assurer la sécurité des passagers et de l'équipage, ce qui a provoqué cet accident"
, selon ce même responsable.

Le bateau transportant des touristes se rendait sur un lieu populaire dans la péninsule de Shiretoko, un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco pour ses écosystèmes terrestres et marins remarquables.

En 2023, un rapport gouvernemental avait conclu que le Kazu-I avait quitté le port sans que son écoutille ne soit correctement fixée, provoquant une infiltration d'eau.


Le rapport faisait également état d'un mauvais entretien et d'une mauvaise surveillance des pièces usées des écoutilles, ajoutant que le manque de
"personnel possédant une expertise et une expérience suffisantes en matière de croisière"
avait également contribué à la catastrophe.

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