Cette centrale, dévastée par le tsunami de 2011, a subi la pire catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl.
Les ingénieurs avaient débuté en septembre l'insertion d'un dispositif télescopique dans l'un des réacteurs pour retirer une petite quantité de débris radioactifs. Toutefois, l'opération a dû être interrompue mardi, les caméras du dispositif ne parvenant plus à transmettre des images au centre de contrôle.
L'objectif initial de l'entreprise était de collecter trois grammes de débris pour les analyser, mais des retards techniques ont empêché le début de l'opération prévue initialement pour le 22 août.
En parallèle, le Japon a commencé l'an dernier à rejeter dans l'océan Pacifique une partie des 1,3 million de mètres cubes d'eau stockée sur le site, utilisée pour refroidir les réacteurs. Ce processus, qui devrait se poursuivre jusqu'au début des années 2050, a provoqué des réactions internationales, notamment de la Chine et de la Russie, qui ont interdit les importations de fruits de mer en provenance du Japon.
Tokyo affirme que ces rejets sont sans danger, une position soutenue par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Dans le cadre d'une initiative de Tepco pour promouvoir les produits de la région de Fukushima, le grand magasin Harrods à Londres a récemment commencé à vendre des pêches cultivées dans cette région.