Kremlin: "Poutine et Trump n’excluent pas un futur sommet"

14:5225/10/2025, Cumartesi
MAJ: 25/10/2025, Cumartesi
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Cette combinaison d'images créée le 12 février 2025 montre le président américain Donald Trump à Washington, DC, le 11 février 2025, et le président russe Vladimir Poutine à Moscou, le 6 février 2025.
Crédit Photo : SAUL LOEB et Kristina Kormilitsyna / AFP
Cette combinaison d'images créée le 12 février 2025 montre le président américain Donald Trump à Washington, DC, le 11 février 2025, et le président russe Vladimir Poutine à Moscou, le 6 février 2025.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré vendredi que le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump n’excluaient pas la possibilité d’un futur sommet.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à Moscou, Peskov a précisé que cette évaluation reposait sur les récentes déclarations publiques des deux dirigeants.


"Le président Trump a indiqué qu’il ne pensait plus, pour le moment, à organiser un sommet. Cependant, ces deux derniers jours, il a à plusieurs reprises mentionné qu’il n’excluait pas qu’un tel sommet ait lieu à l’avenir",
a-t-il affirmé.

Le porte-parole a ajouté qu’aucune date ni modalité n’avaient été fixées, soulignant qu’
"il serait erroné de parler de sabotage".
Selon lui,
"ni Trump ni Poutine ne souhaitent se rencontrer uniquement pour la forme".

Peskov a estimé qu’une telle rencontre ne pourrait être fructueuse qu’après un travail préparatoire
"au niveau ministériel",
notamment entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d’État américain Marco Rubio.

Concernant l’Ukraine, il a décrit les négociations comme étant dans une
"pause prolongée",
qu’il a attribuée au
"manque de volonté de Kiev d’accélérer le processus de paix"
, une attitude
"encouragée par ses superviseurs européens".

Interrogé sur la mise en garde du président Poutine d’une
"réponse foudroyante"
en cas de livraison de missiles Tomahawk à l’Ukraine, Peskov a précisé que celle-ci concernait
"toute frappe de ce type, sans référence à une arme spécifique".

À propos des nouvelles sanctions occidentales, il a assuré que la Russie y répondrait
"conformément à ses intérêts nationaux". "Nous analysons actuellement les sanctions annoncées et agirons de manière à défendre au mieux nos intérêts",
a-t-il indiqué.

Faisant écho à une récente déclaration de Donald Trump, Peskov a ajouté que Moscou évaluera l’impact des nouvelles sanctions
"dans six mois".

Enfin, évoquant la volonté de la Première ministre japonaise Sanae Takaichi de conclure un traité de paix avec la Russie, il a confirmé que Moscou partageait cet objectif, tout en soulignant que le dialogue avait
"pratiquement cessé"
en raison
"des mesures hostiles"
prises par les précédents gouvernements japonais.

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