Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres.
La France "regrette la décision injustifiée, grave et contre-productive prise par Israël de déclarer le Secrétaire général des Nations Unies, M. António Guterres, persona non grata", a fait savoir le Quai d'Orsay dans un communiqué publié jeudi.
De fait, la diplomatie française
"réaffirme son plein soutien et toute sa confiance au Secrétaire général des Nations Unies"
et
"rappelle son attachement à la Charte des Nations Unies, au droit international et à l'importance du respect des décisions du Conseil de sécurité pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales".
Et de poursuivre:
"Les Nations Unies jouent un rôle fondamental pour la stabilité de la région".
Cette prise de position intervient alors que le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a déclaré, mercredi, le secrétaire général des Nations unies António Guterres
"persona non grata"
en Israël.
La déclaration précisait que Guterres est interdit d'entrée dans le pays et que la décision a été prise en raison de la déclaration du Secrétaire général de l'ONU à la suite de l'attaque au missile menée par l'Iran mardi.
Il a été noté que dans sa déclaration en question, le Secrétaire général de l'ONU n'a pas mentionné le nom de l'Iran concernant les missiles tirés et
"n'a pas directement condamné"
l'attaque de Téhéran.
"Quiconque ne peut condamner sans équivoque l'attaque odieuse de l'Iran contre Israël, comme presque tous les pays du monde l'ont fait, ne mérite pas de poser le pied sur le sol israélien"
, a déclaré Israël Katz, cité dans le communiqué de son ministère.
Dans sa déclaration à la suite de l'attaque de l'Iran contre Israël mardi, António Guterres avait condamné l'extension du conflit au Moyen-Orient et a appelé à un cessez-le-feu immédiat.
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