Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, les familles des victimes, des représentants du ministère et des élus, lors de la cérémonie organisée en hommage aux agents palestiniens de l'Institut français de Gaza tués par l'armée israélienne, au ministère des Affaires étrangères à Paris, en France, le 4 mars 2024.
Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a rendu hommage lundi aux quatre agents palestiniens de l'Institut français de Gaza tués dans la Bande de Gaza, pilonnée par l'armée d'occupation israélienne.
"Grande émotion ce matin alors que nous rendions hommage à nos collègues, agents de l'Institut français, morts à Gaza, aux côtés de leurs familles et de leurs amis. La France restera engagée auprès de ceux qui l'ont servie et de leurs proches"
a assuré le chef de la diplomatie française dans un message posté sur le réseau X.
Cette cérémonie, organisée dans l'intimité du ministère en présence de certains proches des victimes, a néanmoins provoqué l'indignation de certains responsables politiques qui réclament un hommage national.
Parmi eux, le député LFI (La France Insoumise), Thomas Portes, qui dénonce
"une honte"
et estime que ces agents
"assassinés par l'armée israélienne (…) méritent un hommage national".
De son côté le Quai d'Orsay, a souhaité témoigner "
de (sa) mobilisation et de (son) émotion"
par cet hommage
"dans l'intimité, en présence des familles (des) agents qui ont pu être accueillies en France, des agents de l'Institut Français qui ont été rapatriés de Gaza ainsi que des personnes qui se sont mobilisées en appui à ces agents"
.
"Nous saluons le travail extraordinaire de nos collègues mobilisés en soutien aux Français, agents et ayant-droit évacués".
Et le Quai d'Orsay de poursuivre:
C'est un hommage qui est particulièrement important pour nous tous, et tout particulièrement pour le Ministre.
Pour rappel, parmi ces agents tués à Gaza, figurent deux professeurs de français, Fathia Azaiza, dont les circonstances du décès n'ont pas été dévoilées et Rami Fayaad, décédé le 8 février faute de médicaments.
Le 16 décembre, Ahmed Abu Shamla a quant à lui été tué à Rafah, par un bombardement israélien. La quatrième victime, Mohamed Qreqa, a elle aussi été tuée mais ni la date de son décès ni les circonstances dans lesquelles il est intervenu, n'ont été dévoilées.
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