La Grèce reconnaîtra l’État de Palestine "au moment opportun"

La rédaction avec
09:368/09/2025, Pazartesi
AA
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s’exprime lors d’une conférence de presse à la Foire internationale de Thessalonique, dans le nord de la Grèce, le 7 septembre 2025.
Crédit Photo : Sakis Mitrolidis / AFP
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis s’exprime lors d’une conférence de presse à la Foire internationale de Thessalonique, dans le nord de la Grèce, le 7 septembre 2025.

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a déclaré que la Grèce reconnaîtra l’État de Palestine "au moment opportun", réaffirmant son soutien à une solution à deux États. Il a précisé que les liens stratégiques avec Israël n’empêchent pas Athènes de condamner son offensive à Gaza, qualifiée de dévastatrice. Alors que la famine frappe l’enclave palestinienne et que plus de 64 000 Palestiniens ont été tués, Israël fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice.

Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a déclaré dimanche que la Grèce reconnaîtra l’État de Palestine
"au moment opportun".

S’exprimant lors d’une conférence de presse organisée à la Foire internationale de Thessalonique, il a rappelé que son pays défend une solution fondée sur deux États.
"C’est la position du gouvernement et notre position publique"
, a-t-il insisté.

Mitsotakis a souligné que, malgré les relations stratégiques de la Grèce avec Israël, cela n’avait pas
"empêché de critiquer sévèrement Israël concernant la manière dont l'opération à Gaza est menée, la douleur humaine inimaginable et les pertes en vies humaines causées par la guerre".

Cette déclaration intervient alors qu’une famine a été officiellement constatée dans la bande de Gaza, où Israël poursuit son offensive d’occupation. Plusieurs pays européens, dont l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, ont récemment reconnu l’État de Palestine ou se sont rapprochés de cette décision.

L’armée israélienne a intensifié ses opérations à Gaza, notamment dans la ville où des centaines de milliers de Palestiniens déplacés se sont réfugiés après avoir fui le nord et l’est de l’enclave.


Vendredi, la guerre menée par Israël a atteint son 700ᵉ jour, avec plus de 64 000 Palestiniens tués selon les autorités locales. L’offensive a détruit l’enclave palestinienne, désormais frappée par la famine.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de Justice pour génocide.


A lire également:




#Grèce
#Etat de Palestine
#israel
#Mitsotakis
#État de Palestine
#Gaza
#Israël
#famine
#Cour pénale internationale
#Cour internationale de Justice
#guerre à Gaza