Lors de sa visite à Bagdad, le président turc Recep Tayyip Erdogan a salué la décision de déclarer le PKK comme une organisation interdite en Irak, renforçant ainsi la coopération contre le terrorisme. Les accords signés ont été qualifiés de pivot dans les relations entre la Türkiye et l'Irak, avec la mise en place de comités permanents pour suivre les négociations dans divers domaines. Erdogan a également abordé la question de la Palestine, soulignant l'importance de la création d'un État palestinien indépendant pour la stabilité régionale.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a salué la décision de déclarer le PKK comme une organisation interdite en Irak lors de sa visite à Bagdad.
Erdogan a souligné l'importance des mesures communes à prendre contre le PKK et ses ramifications opérant depuis le territoire irakien, affirmant que l'accord-cadre stratégique de coopération conjointe constitue une feuille de route solide.
Le président turc a insisté sur la volonté politique des deux pays de renforcer leurs relations sur la base du respect mutuel et du principe de bon voisinage. En outre, Erdogan a évoqué avec les responsables irakiens les répercussions des actes d'Israël en Palestine sur la région, réaffirmant que la création d'un État palestinien indépendant, avec Jérusalem-Est comme capitale, selon les frontières de 1967, est essentielle pour la paix régionale.
Il a également lancé un appel à toutes les parties concernées, y compris Israël et l'Iran, pour qu'elles évitent toute escalade. Après sa visite à Bagdad, le président turc prévoit de se rendre à Erbil, la capitale du district kurde du nord de l'Irak.