
La Maison-Blanche de Donald Trump aurait signé une directive classifiée autorisant la CIA à conduire des opérations clandestines au Venezuela et dans les Caraïbes, rapporte mercredi le New York Times, citant plusieurs responsables américains anonymes.
Selon le quotidien, ce presidential finding fournirait un cadre légal permettant à l’agence de mener des actions autonomes ou d’agir en appui à une éventuelle opération militaire plus vaste. Le document évoquerait la possibilité d’opérations létales et d’autres missions clandestines, mais il n’est pas clair -toujours d’après les sources citées- si de telles missions ont effectivement été lancées.
Interrogations et réactions
- Ni la Maison-Blanche ni la CIA n’ont commenté publiquement les informations du NYT.
- Lors d’une intervention publique, le président Donald Trump a éludé une question directe sur l’autorisation éventuelle d’assassiner Nicolás Maduro, affirmant seulement que le Venezuela"sent la pression".
- Le contexte diplomatique s’est refroidi : la Maison-Blanche a interrompu certains canaux de discussion avec Caracas, d’après les sources citées.
Contexte régional et risques
Les révélations soulignent l’escalade des tensions entre Washington et Caracas, déjà marquées par des sanctions, un soutien américain à l’opposition vénézuélienne et des accusations réciproques. Une autorisation présidentielle de ce type -si elle est confirmée- pose des enjeux juridiques et diplomatiques majeurs, notamment en matière de souveraineté, de droit international et de risque d’escalade militaire dans une région déjà fragile.
Ce qu’il reste à vérifier
- L’existence officielle et le contenu précis du presidential finding.
- S’il a été effectivement mis en application (missions lancées, opérations menées).
- Les réponses officielles de la CIA, de la Maison-Blanche et des autorités vénézuéliennes.