
L’ambassadeur d’Israël en France, Joshua Zarka, a réagi avec ironie à la flottille de la Coalition de la Flottille de la Liberté, composée d’une cinquantaine de bateaux en route vers Gaza.
Ces propos surviennent alors que plusieurs navires ont quitté les côtes européennes début septembre pour tenter de briser le blocus maritime imposé par Israël à Gaza. En juin dernier, le voilier Madleen, à bord duquel se trouvaient notamment Greta Thunberg et l’eurodéputée française Rima Hassan, avait déjà été intercepté par la marine israélienne puis dérouté vers Ashdod, suscitant de vives critiques internationales.
Selon les autorités sanitaires de Gaza, plus de 63 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tués depuis octobre 2023 par les forces israéliennes. Des centaines de civils auraient également été abattus ces derniers mois dans des zones de distribution d’aide. La situation humanitaire dans l’enclave reste dramatique, malgré les appels croissants de la communauté internationale à un cessez-le-feu et à un renforcement de l’aide.
En janvier 2024, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait enjoint Israël de prévenir tout acte de génocide et de garantir l’accès de l’aide humanitaire. En juillet, la Cour pénale internationale (CPI) a confirmé les mandats d’arrêt visant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre, notamment d’avoir utilisé la famine comme méthode de guerre.