Crédit Photo : Handout / MYANMAR MILITARY INFORMATION TEAM / AFP
Le chef militaire du Myanmar Min Aung Hlaing (G) serrant la main du Premier ministre chinois Li Qiang (D) avant un dîner de réception lors du Sommet de la sous-région du Grand Mékong (GMS) à Kunming, dans la province du Yunnan, au sud de la Chine, le 6 novembre 2024.
Le chef de la junte birmane s'est entretenu avec le Premier ministre chinois Li Qiang, ont annoncé jeudi les médias d'État chinois et birman, lors de sa première visite dans le pays depuis sa prise de pouvoir en 2021 après un coup d'État.
Le chef de la junte birmane Min Aung Hlaing se trouve actuellement dans la ville chinoise de Kunming (sud-ouest) à l'occasion du sommet de la coopération économique de la sous-région du Grand Mékong.
Selon des médias d'État birman et chinois, Min Aung Hlaing s'est entretenu avec M. Li au sujet des combats entre divers groupes armés et la junte, déclenchés par le renversement par l'armée du gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi lors d'un coup d'État en 2021.
"La porte (des pourparlers) de paix est toujours ouverte s'ils veulent vraiment faire la paix"
, a-t-il déclaré à M. Li, selon le média d'État birman Global New Light of Myanmar.
"Les insurgés armés devraient faire ce qui doit être fait au lieu de donner la priorité à leurs besoins et à leurs souhaits."
De son côté, M. Li a insisté sur la nécessité de garantir la sécurité des citoyens chinois sur le sol birman, a rapporté l'agence de presse officielle Chine nouvelle.
En octobre, le consulat chinois à Mandalay, la deuxième ville birmane, avait été légèrement endommagé à la suite d'une attaque qui avait
la Chine, avait déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
D'après Chine nouvelle, M. Li a par ailleurs affirmé à Min Aung Hlaing que Pékin soutenait la Birmanie dans ses efforts
"de réconciliation et de transformations politiques"
. Le Premier ministre chinois n'a toutefois pas explicitement soutenu l'approche de la junte dans sa guerre contre les groupes armés, selon la même source.
La Chine est l'un des rares soutiens diplomatiques sur la scène internationale de la junte birmane, à laquelle elle fournit des armes. Elle soutient son projet d'organiser de nouvelles élections et de permettre au pays, déchiré par une guerre civile, d'entamer une
"transition démocratique"
.
Mais selon des analystes, Pékin maintient en parallèle des liens avec des groupes ethniques armés en Birmanie.
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