
Des foules de manifestants se sont réunies lundi dans plusieurs villes du monde arabe pour exiger la fin de l’offensive meurtrière menée par Israël contre la bande de Gaza.
À Tunis, des centaines d’étudiants ont protesté sur l’avenue Habib Bourguiba, brandissant des drapeaux palestiniens et des bannières du Hamas, selon un correspondant d’Anadolu.
Les manifestants se sont également rassemblés devant le Théâtre municipal avant de marcher vers l’ambassade de France.
Au Maroc, des syndicats ont lancé une grève générale à l’échelle nationale, y compris dans de nombreux établissements scolaires, pour attirer l’attention sur les appels à mettre fin à la guerre contre Gaza.
En Syrie, des centaines de personnes ont manifesté à Damas pour dénoncer les attaques israéliennes en Syrie et contre les Palestiniens, d’après l’agence officielle SANA.
Les factions palestiniennes ont appelé à une grève générale mondiale ce lundi pour faire pression sur Israël et obtenir l’arrêt de son offensive qualifiée de génocidaire.
Depuis le 18 mars, l’armée israélienne a relancé une attaque meurtrière contre Gaza, faisant près de 1 400 morts et plus de 3 400 blessés, rompant ainsi l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu en janvier.
La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé une intensification des frappes sur Gaza, dans le cadre de la mise en œuvre du plan de déplacement des Palestiniens promu par l’ancien président américain Donald Trump.
Depuis octobre 2023, plus de 50 700 Palestiniens — majoritairement des femmes et des enfants — ont été tués dans l’offensive israélienne.
En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de justice dans une affaire de génocide liée à cette guerre.