Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, a annoncé ce mercredi matin qu'il ne se représentera pas à la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD), ce qui signifie qu'il quittera le pouvoir à la fin de son mandat, après avoir occupé ce poste pendant un peu moins de trois ans.
Le PLD, qui dirige le Japon presque sans interruption depuis la Seconde Guerre mondiale, doit organiser une élection interne pour choisir un nouveau leader le mois prochain. Cette élection intervient dans un contexte de crises internes au sein du parti, accentuées par des scandales de financement politique et des révélations concernant des liens entre certains législateurs et l'Église de l'Unification.
Il est nécessaire de montrer au peuple que le PLD est en train de changer et que le parti est un nouveau PLD. La première étape la plus évidente pour montrer que le PLD va changer est que je me retire.
La décision de Kishida de ne pas se représenter laisse la voie libre à l'émergence d'un nouveau leader au sein du PLD, marquant une nouvelle ère pour le parti et la politique japonaise.