
Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba pourrait dissoudre le Parlement si l'opposition soumet une motion de censure contre lui, ont rapporté mardi les médias locaux.
Ishiba, dont la coalition est minoritaire à la Chambre basse du Parlement, pourrait prendre cette décision avant même qu'une motion de censure ne soit soumise au vote à la Chambre des représentants, selon l'agence Kyodo News.
La semaine dernière, le Parti constitutionnel démocrate du Japon, principal parti d'opposition, a menacé de déposer une motion de censure contre Ishiba si la coalition au pouvoir tentait de faire passer un projet de réforme des retraites.
Selon la loi japonaise, des élections à la Chambre des représentants peuvent être organisées à tout moment avant l'expiration du mandat de quatre ans des députés actuels, prévue pour l'automne 2028.
Le mois dernier, le ministre de l'Agriculture Taku Eto a démissionné après des réactions indignées suscitées par ses propos sur le riz.
La population japonaise est durement touchée par l'envolée des prix du riz.
Bien qu'un tarif réciproque de 24 % ait été suspendu, les États-Unis maintiennent encore un tarif de base de 10 %, ainsi que des taxes ciblant l'acier et l'aluminium.