Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, dont l'élection avait été contestée par ses opposants, a déclaré mercredi qu'il ne briguerait pas de second mandat après celui en cours, qui se termine en 2025.
Le terme du mandat actuel et la date de la prochaine présidentielle restent sujets à controverse.
La communauté internationale a fini par reconnaître son élection, mais le résultat du scrutin a provoqué des mois de contestation, même après son investiture. Le principal adversaire de M. Embalo, Domingos Simoes Pereira, a toujours refusé de reconnaître cette victoire, qu'il considère comme frauduleuse.
Il ajoute à propos de ces opposants:
Je ne serai pas remplacé par un bandit.
Depuis son indépendance vis-à-vis du Portugal en 1974, la Guinée-Bissau a traversé de nombreuses crises politiques, marquées par des coups d'État et des tentatives de putsch.
La Guinée-Bissau reste l'un des pays les plus pauvres du monde, gangréné par la corruption. Cette instabilité et cette pauvreté facilitent les activités des narcotrafiquants, qui utilisent la position stratégique du pays, situé sur la côte Atlantique de l'Afrique, pour faire transiter la cocaïne en provenance d'Amérique latine vers l'Europe, avec la complicité présumée de cadres militaires et de responsables officiels.