Londres signe dimanche en Nouvelle-Zélande son adhésion au partenariat de libre-échange transpacifique, son accord commercial le plus important depuis le Brexit mais relativisé par les économistes.
Le Royaume-Uni est le premier pays d'Europe à rejoindre le CPTPP, qui comptera ainsi 12 pays pour un PIB de 12.000 milliards de livres sterling (14.000 milliards d'euros), selon un communiqué du ministère britannique du Commerce.
L'adhésion signée, le gouvernement britannique devra le ratifier, ce qui impliquera une étape parlementaire, pendant que les autres pays adhérents poursuivront leur propre processus législatif, selon le communiqué.
Lors de l'annonce fin mars de l'accord pour rejoindre le CPTPP, le gouvernement britannique avait mis en avant le fait que l'apport pour l'économie britannique atteindrait 1,8 milliard de livres sterling (2,45 milliards d'euros).
Depuis sa sortie effective de l'UE et du marché unique européen au 1er janvier 2021, le Royaume-Uni cherche à nouer des accords commerciaux tous azimuts pour doper son commerce international.
Londres a notamment conclu des traités commerciaux avec l'UE et d'autres Etats européens, mais aussi avec des pays plus lointains comme l'Australie, la Nouvelle-Zélande ou Singapour. Des discussions sont en cours avec l'Inde ou le Canada.
En revanche, l'accord tant espéré avec les Etats-Unis se fait attendre.
La Chine a fait acte de candidature en 2021, mais plusieurs pays voient cette demande d'un mauvais oeil.
L'ex-président américain Donald Trump avait annoncé début 2017 le retrait de son pays de cet accord, auquel son pays était initialement partie, avant même son entrée en vigueur - qui a lieu par étapes depuis décembre 2018.