
Le chef de la diplomatie rwandaise, Olivier J.-P. Nduhungirehe, a indiqué que Kigali était en ‘'phase préliminaire'' de négociations avec l'administration de Donald Trump concernant l'accueil de migrants expulsés des États-Unis vers un pays tiers, a rapporté lundi 5 mai le New York Times.
Pour l'heure, le département d'État n'a pas réagi aux propos de l'officiel rwandais.
Depuis son installation, l'administration Trump a recours à des mesures musclées pour maîtriser l'immigration, notamment des expulsions par avion. En mars dernier, Donald Trump a invoqué une loi de 1798 pour expulser vers le Salvador des centaines de membres présumés de gangs, malgré la tentative d'un juge fédéral de l'en empêcher.
L'administration américaine exige aussi de divers pays qu'ils reprennent leurs ressortissants expulsés des États-Unis et a pris des mesures contre ceux qui refusent.
Début avril, le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a révoqué les visas de tous les ressortissants sud-soudanais, le Soudan du Sud refusant de reprendre ses citoyens expulsés.
Kigali a aussi signé un accord avec le Danemark pour consolider la coopération en matière d'asile et de migration et a accueilli des migrants africains expulsés par Israël, selon le New York Times.