Son objectif est d’obtenir une majorité parlementaire pour mettre en œuvre ses réformes promises.
Formé au marxisme mais aujourd'hui favorable à l'économie de marché, Dissanayake, 55 ans, a été élu en septembre, prenant la tête d’un pays marqué par sa pire crise économique. Ses engagements de réduire les taxes sur les produits de première nécessité et de lutter contre la corruption ont largement séduit l’électorat.
Les premiers résultats sont attendus à partir de vendredi.
La coalition de gauche NPP, dirigée par le Front de libération du peuple (JVP) du président, ne détient actuellement que 3 des 225 sièges du Parlement sortant. Cependant, les analystes anticipent une victoire nette de la coalition face à une opposition fragmentée.
La crise économique du Sri Lanka a culminé en 2022, avec un défaut de paiement de sa dette publique, alors estimée à 46 milliards de dollars. Sous la pression, le successeur de l'ancien président Gotabaya Rajapaksa, Ranil Wickremesinghe, a mis en place des mesures d’austérité pour garantir une aide de 2,9 milliards de dollars du FMI.
Pour garantir le bon déroulement des élections, plus de 80.000 policiers ont été mobilisés.