L’Égypte exhorte Israël à approuver la proposition de cessez-le-feu à Gaza

La rédaction avec
10:5221/08/2025, Perşembe
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Cette photo prise depuis la frontière israélienne avec la bande de Gaza montre un camion militaire israélien roulant le long de la barrière de séparation, le 20 août 2025.
Crédit Photo : AHMAD GHARABLI / AFP
Cette photo prise depuis la frontière israélienne avec la bande de Gaza montre un camion militaire israélien roulant le long de la barrière de séparation, le 20 août 2025.

L’Égypte a exhorté mercredi Israël à accepter une proposition de cessez-le-feu à Gaza assortie d’un échange de prisonniers, déjà validée par le Hamas.

Dans un communiqué, le ministère égyptien des Affaires étrangères a insisté sur
“la nécessité pour la partie israélienne d’accepter l’accord approuvé par le Hamas, basé sur la proposition de l’envoyé spécial américain Steve Witkoff”
. Cet accord permettrait une trêve immédiate, l’acheminement de l’aide humanitaire et la libération de certains otages ainsi que de prisonniers palestiniens.

Le ministère a ajouté qu’un tel cessez-le-feu contribuerait à
“préserver la sécurité et la stabilité régionales”
et relancerait les perspectives d’une solution à deux États, conformément aux résolutions de l’ONU.

Lundi, le Hamas avait annoncé avoir accepté une offre conjointe des médiateurs égyptiens et qataris, sans en dévoiler les détails. Selon la radiotélévision publique israélienne KAN, citant des sources anonymes, cette proposition est très proche du plan initial de Witkoff : libération de 10 otages vivants et restitution de 18 corps contre une trêve de 60 jours, accompagnée de négociations pour mettre fin au conflit.


D’après les médias égyptiens, l’accord prévoit un retrait partiel des forces israéliennes vers la frontière afin de faciliter l’entrée de l’aide humanitaire, ainsi qu’une suspension des opérations militaires pendant deux mois pour permettre les échanges de prisonniers et d’otages.

Les estimations israéliennes évoquent environ 50 captifs toujours retenus à Gaza, dont 20 seraient en vie. En parallèle, Israël détient plus de 10 800 Palestiniens dans ses prisons, dans des conditions dénoncées par des ONG, qui font état de décès liés à la torture, à la malnutrition et au manque de soins médicaux.


Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne a causé la mort de plus de 62 100 Palestiniens à Gaza et dévasté l’enclave, désormais menacée par la famine.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice.


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