Présidentielle en Iran: Washington ne s'attend pas à un "changement fondamental"

10:592/07/2024, mardi
MAJ: 2/07/2024, mardi
AFP
L'ancien négociateur nucléaire ultraconservateur, Saeed Jalili (G) et le candidat réformateur, Massoud Pezeshkian (D) se saluant après avoir participé à un débat électoral télévisé dans le studio de la télévision d'État iranienne à Téhéran, le 1er juillet 2024.
Crédit Photo : MORTEZA FAKHRINEJAD / IRIB / AFP
L'ancien négociateur nucléaire ultraconservateur, Saeed Jalili (G) et le candidat réformateur, Massoud Pezeshkian (D) se saluant après avoir participé à un débat électoral télévisé dans le studio de la télévision d'État iranienne à Téhéran, le 1er juillet 2024.

Les États-Unis ont indiqué lundi ne pas s'attendre à de "changement fondamental" en Iran quel que soit le vainqueur de l'élection présidentielle, dont le premier tour vendredi a été ni "équitable ni libre".

La présidentielle en Iran se décidera le 5 juillet entre l'ancien ministre de la Santé, Massoud Pezeshkian et l'ancien négociateur nucléaire, Saïd Jalili, arrivés en tête d'un premier tour où la participation a été la plus faible depuis les débuts de la République islamique en 1979.


Le porte-parole adjoint du département d'Etat, Vedant Patel a déclaré à la presse:


Nous estimons que ces élections en Iran ne sont ni équitables ni libres.

"Nous ne nous attendons pas à ce que ces élections, quel qu'en soit le résultat, conduisent à un changement fondamental dans la direction de l'Iran ou n'amènent le régime iranien à respecter les droits humains ou à offrir plus de dignité pour ses citoyens",
a-t-il ajouté.

Le porte-parole a également mis en cause les chiffres donnés par le gouvernement iranien.

"Même les chiffres officiels du gouvernement iranien concernant le taux de participation, comme la plupart des autres éléments liés au régime iranien, ne sont pas fiables"
, a-t-il affirmé.

La participation au premier tour vendredi a atteint, à 39,92%, son taux le plus bas en 45 ans de République islamique, loin des quelque 80% des présidentielles de la fin du XXe siècle.


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