L'aviation israélienne a poursuivi, mardi, ses bombardements sur des villes et localités du gouvernorat de Baalbek-Hermel, au nord-est du Liban, causant la destruction de familles entières et le déplacement de nombreux habitants.
L'agence de presse officielle libanaise ANI a indiqué que des avions de chasse israéliens ont lancé des raids sur la ville de Baalbek ainsi que sur les localités de Douress, Bazzalia et Chaat, situées dans le gouvernorat de Baalbek-Hermel.
La même source a rapporté que des familles entières ont été décimées dans ces bombardements israéliens. Plusieurs personnes ont également été blessées et transportées à l'hôpital, a ajouté ANI sans fournir de bilan précis.
Des salles appartenant aux mosquées de Baalbek-Hermel ont été ouvertes pour accueillir les déplacés.
Mardi à l'aube, l'aviation israélienne a pilonné le sud du Liban, notamment les villages de Kfardounine et as-Sultaniyah, ainsi que la zone située entre les localités de Haumeiri et Tayr Falsay, a rapporté le correspondant d'Anadolu.
Il a ajouté qu'aucun blessé n'avait été signalé à la suite de ces frappes.
De l'autre côté, les sirènes continuent de retentir dans les colonies israéliennes proches de la frontière avec le Liban, après que le Hezbollah a tiré des dizaines de roquettes sur des sites militaires et des colonies.
Les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, s'engagent depuis le 8 octobre dans des échanges quotidiens de tirs d'obus avec l'armée israélienne, de part et d'autre de la "Ligne bleue" séparant les deux pays, entraînant des centaines de morts et de blessés, principalement du côté libanais.
Ces factions réclament la fin de la guerre menée par Israël, avec le soutien de Washington, contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre. Cette guerre a causé plus de 137 000 victimes palestiniennes (morts et blessés), pour la plupart des femmes et des enfants, ainsi que plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine meurtrière.