Le Liban a fait savoir, lundi, que les écoles et les instituts accueilleraient les civils déplacés par les frappes israéliennes dans le sud du pays.
Le ministre libanais de l'Intérieur, Bassam Mawlawi, a déclaré qu'il avait donné instruction aux gouverneurs de coopérer pleinement à l'évacuation massive des régions méridionales.
Il a ajouté que les écoles et les instituts serviraient d'abris pour assurer la sécurité des citoyens libanais.
Le ministre de l'Éducation, Abbas Halabi, avait annoncé tôt lundi une suspension de deux jours des cours dans les écoles du sud du Liban, des milliers de personnes ayant fui leur domicile à la suite de l'intensification des attaques israéliennes.
L'armée israélienne a déclaré avoir lancé plus de 300 frappes aériennes à l'intérieur du territoire libanais depuis le début de la matinée, ce qui constitue le bombardement le plus intense depuis le début des hostilités, le 8 octobre dernier.
La tension est à son comble entre le Hezbollah et Israël depuis une frappe aérienne meurtrière qui a fait au moins 45 morts, dont des femmes et des enfants, ainsi que des dizaines de blessés dans la banlieue sud de Beyrouth.
Cette attaque survient deux jours après qu'au moins 37 personnes ont été tuées et plus de 3 000 autres blessées dans deux vagues d'explosions d'appareils de communication sans fil à travers le Liban.
Le Hezbollah et Israël se livrent à une guerre transfrontalière depuis le déclenchement de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, le 7 octobre de l'année dernière ; offensive qui a fait plus de 41 400 morts, principalement des femmes et des enfants.