
Téhéran a appelé, dimanche, le Conseil de sécurité des Nations unies à reconnaître Israël et les États-Unis comme les principaux responsables des récentes agressions contre son territoire.
Le conflit, qui a duré douze jours, a éclaté le 13 juin, lorsque l’armée israélienne a lancé des frappes aériennes contre des installations militaires, nucléaires et civiles iraniennes, faisant au moins 606 morts et 5 332 blessés, selon les données du ministère iranien de la Santé.
Les États-Unis ont par la suite mené des bombardements ciblant trois sites nucléaires à Fordo, Natanz et Ispahan, contribuant à une escalade rapide des tensions.
En réponse, l’Iran a lancé des missiles et déployé des drones contre des cibles israéliennes, causant au moins 29 morts et plus de 3 400 blessés, d’après un bilan de l’Université hébraïque de Jérusalem.
Un cessez-le-feu négocié sous l’égide des États-Unis a mis fin aux hostilités le 24 juin.