Une responsable de l'Onu a critiqué les menaces d'expulsion de l'Université de Columbia à l'encontre de ses étudiants ayant pris part à des manifestations pro-palestiniennes, s'ils n'évacuent pas leur campement.
Par voie de communiqué, Minouche Shafik, la présidente de l'établissement a sommé les étudiants pro-palestiniens à quitter leur campement installé en signe de solidarité avec Gaza, après l'échec de négociations.
Le 18 avril, des étudiants pro-palestiniens de l'université de Columbia ont lancé une occupation des pelouses du campus pour demander à la direction de l'établissement de couper ses relations avec des entreprises qui ont des liens avec Israël. La police a procédé à l'interpellation d'au moins 108 étudiants de la prestigieuse université new-yorkaise lors de manifestations de solidarité avec Gaza.
Plus tard, les manifestations estudiantines pro-palestiniennes se sont étendues à d'autres grandes universités des États-Unis, dont l'université de New York, l'université de Yale, le Massachusetts Institute of Technology, et l'université de Caroline du Nord.
La vague de protestation sans précédent aux États-Unis a touché par la suite les universités européennes notamment en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Canada ou encore en Inde, qui ont été les théâtres de manifestations de soutien à leurs homologues des universités américaines et exigeant la fin de la guerre à Gaza et le boycott des entreprises qui livrent des armes à Israël.