Mort d'un supporteur de foot en Grèce: des dizaines de personnes interrogées

15:5011/08/2023, vendredi
MAJ: 11/08/2023, vendredi
AFP
Les supporters de football se couvrent le visage en quittant le quartier général de la police d'Athènes, le 11 août 2023, alors qu'ils sont détenus dans le cadre de l'enquête sur la mort de Michalis Katsouris. Crédit photo: ANGELOS TZORTZINIS / AFP
Les supporters de football se couvrent le visage en quittant le quartier général de la police d'Athènes, le 11 août 2023, alors qu'ils sont détenus dans le cadre de l'enquête sur la mort de Michalis Katsouris. Crédit photo: ANGELOS TZORTZINIS / AFP

Trois juges d'instruction grecs ont démarré vendredi les interrogatoires d'une dizaine de personnes poursuivies après la mort d'un jeune supporteur du club de foot de l'AEK Athènes.

Michalis Katsouris, 29 ans, est décédé d'une hémorragie après avoir été poignardé au bras lors d'incidents violents lundi soir entre des ultras du club croate de Dinamo Zagreb et de l'AEK près du stade du club grec à Nea Filadelfia, banlieue ouest d'Athènes. 



Ce drame est survenu la veille d'un match préliminaire de la Ligue des champions reporté par l'UEFA au 19 août.


Une centaine de supporteurs croates soupçonnés d'être liés aux Bad Blue Boys, des hooligans du Dinamo Zagreb, ainsi que deux Grecs, un Albanais, un Bosnien et un Autrichien ont été arrêtés mardi avant d'être poursuivis le lendemain pour homicide et participation à une organisation criminelle, selon une source judiciaire.

Les auditions des suspects doivent s'achever dimanche soir, selon des médias. 


La mort de Michalis Katsouris a choqué la Grèce où des violences marquent fréquemment les matchs de football. 


Le ministre grec de la Protection du citoyen Yannis Oikonomou a mis à pied sept officiers de la police, auxquels il a été reproché de n'avoir pas pris des mesures adéquates pour empêcher les violences à Nea Filadelfia.

Les autorités croates et de Monténégro ont indiqué avoir informé les autorités grecques que des fans de Dinamo Zagreb étaient susceptibles de se diriger vers la Grèce.


Les critiques contre la police ont mis à mal le gouvernement conservateur de Kyriákos Mitsotákis, réélu au pouvoir pour un second mandat en juin. 


Les partis grecs de l'opposition ont demandé la démission de Yannis Oikonomou, nommé à ce portefeuille il y a deux semaines après le limogeage de son prédécesseur suite aux incendies de forêt qui ont ravagé en juillet les îles touristiques de Rhodes et de Corfou ainsi que des régions près d’Athènes.


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