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Le président de la République française, Emmanuel Macron lors de sa visite à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, le 23 mai 2024.
Le président français, Emmanuel Macron, en visite en Nouvelle-Calédonie, a évoqué "un mouvement d'insurrection absolument inédit" qui secoue l'archipel depuis la mi-mai, a rapporté la presse locale.
"Personne ne l'avait vu venir avec ce niveau d'organisation et de violence"
, a encore déclaré Emmanuel Macron, alors qu'il rendait visite à un commissariat du centre de Nouméa.
Saluant
et
des policiers et des gendarmes déployés sur le terrain, il a indiqué que:
Les jours et les semaines qui viennent seront encore difficiles.
"Il faut tenir. On a des points qui sont difficiles à reprendre, mais ils seront repris.
Il n'y a aucun apaisement tant qu'il y a cette violence-là", a poursuivi le président français, relayé par Outre-mer La 1ère, promettant d'aller
La première chose, c'est l'ordre, le calme et la paix. Il y aura 3 000 forces de sécurité intérieure dans quelque temps (…) Ces forces resteront aussi longtemps que nécessaire, même pendant les Jeux olympiques et paralympiques.
Promettant des
des
à
"l'issue de cette journée"
, Macron a estimé que l'état d'urgence en vigueur depuis une semaine,
"ne devrait pas être prolongé"
au-delà des douze jours légaux, à condition que
de l'archipel
"appellent à lever les barrages".
"L'apaisement ne peut pas être le retour en arrière",
a-t-il noté, excluant de revenir sur le résultat des trois référendums qui ont acté le maintien du territoire ultramarin dans la République.
Pour rappel, Emmanuel Macron est arrivé en Nouvelle-Calédonie mercredi soir (heure de Paris / Jeudi matin heure de Nouméa) alors que l'archipel est en proie à des violences depuis plus d'une semaine, en réaction au vote parlementaire actant un dégel du corps électoral.
À ce stade, le bilan toujours provisoire de ces violences est de six morts, dont deux gendarmes.
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