
Mardi matin, l’armée israélienne a mené une série de frappes sur plusieurs secteurs de la bande de Gaza, faisant au moins 24 morts palestiniens, dont 5 enfants, selon des témoins et des sources hospitalières.
Les bombardements ont visé des tentes abritant des déplacés, des zones de rassemblement de civils ainsi que des lieux où la population attendait l’aide humanitaire.
À Sabra, dans la ville de Gaza, une opération appuyée par des tirs d’artillerie a coûté la vie à cinq personnes, les attaques se poursuivant jusque dans la matinée. Dans le centre de l’enclave, un raid sur la rue Bereke à Deir al-Balah a tué cinq Palestiniens, dont une femme, et blessé plusieurs autres.
Dans la région de Bassa, une frappe a détruit la tente d’une famille, faisant cinq victimes, dont une femme et trois enfants. Près du corridor de Netzarim, une zone de distribution d’aide contrôlée par Israël et les États-Unis, des tirs ont causé la mort d’une personne et blessé plusieurs civils qui attendaient une assistance.
Au sud de Gaza, dans la région de Mevasi à l’ouest de Khan Younès, une attaque contre une tente a tué quatre personnes, parmi lesquelles une mère et ses deux enfants.
Toujours à Khan Younès, plusieurs maisons ont été détruites par l’armée israélienne, qui a également intensifié ses tirs d’artillerie. Une frappe sur le campus de la Faculté d’Application a par ailleurs fait deux morts et dix blessés.
À Rafah, une tente a été touchée, tuant un Palestinien. Dans le nord-ouest de la ville, des tirs visant des habitants venus chercher de l’aide ont fait une nouvelle victime.
En novembre, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ).