Gaza: le Hamas annonce avoir accepté la proposition égypto-qatarie de cessez-le-feu

La rédaction avec
10:0519/08/2025, mardi
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Des familles palestiniennes arrivent avec leurs effets personnels à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 août 2025, alors qu'elles fuient leurs maisons à Gaza-Ville pour se diriger vers le sud.
Crédit Photo : EYAD BABA / AFP
Des familles palestiniennes arrivent avec leurs effets personnels à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 18 août 2025, alors qu'elles fuient leurs maisons à Gaza-Ville pour se diriger vers le sud.

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé lundi avoir accepté une proposition de cessez-le-feu transmise par les médiateurs égyptiens et qataris.

Dans un court communiqué, le mouvement a indiqué avoir informé les médiateurs de son accord, sans toutefois révéler le contenu détaillé du plan.


D’après les médias égyptiens, cette proposition prévoit un redéploiement partiel des forces israéliennes vers la frontière afin de faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza. Elle inclurait également une trêve militaire de deux mois, période durant laquelle un échange de prisonniers et d’otages serait organisé, selon la chaîne publique Al-Qahera News, citant des sources égyptiennes.


L’accord mentionnerait la libération de 10 otages israéliens vivants ainsi que la restitution de 18 dépouilles, en contrepartie d’un nombre indéterminé de prisonniers palestiniens.

Côté israélien, les estimations font état d’environ 50 otages toujours détenus à Gaza, dont une vingtaine seraient encore en vie. En parallèle, Israël retient plus de 10 800 Palestiniens dans ses prisons, où les conditions de détention, jugées désastreuses par les ONG, seraient à l’origine de décès liés à la torture, à la malnutrition et au manque de soins médicaux.


Depuis octobre 2023, l’offensive israélienne a causé la mort de plus de 62 000 Palestiniens dans la bande de Gaza et détruit une grande partie de l’enclave, aujourd’hui menacée par la famine.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, les accusant de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ) en lien avec sa guerre à Gaza.


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