Le Premier ministre pakistanais Anwaarul Haq Kakar a déclaré, vendredi, que son pays souhaitait la paix avec tous ses voisins, y compris l'Inde, mais que le Cachemire restait "la clé de la paix" avec New Delhi.
Dans son discours prononcé devant la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, Kakar a déclaré que le Pakistan souhaitait entretenir des relations pacifiques et productives avec tous ses voisins.
Il a exhorté le Conseil de sécurité des Nations unies à mettre en œuvre sa résolution sur le Cachemire.
Nous avons sollicité le soutien et la coopération de Kaboul pour empêcher ces attaques. Nous prenons également les mesures nécessaires pour mettre fin à ce terrorisme.
Montée de l'islamophobie
Evoquant l'islamophobie, Kakar a déclaré qu'il ne s'agissait pas d'un phénomène nouveau, mais qu'il avait pris des proportions épidémiques après les attentats du 11 septembre, comme en témoignent le profilage négatif des musulmans et les attaques contre des sites et des symboles islamiques, tels que les récents autodafés publics du Saint Coran.
Il a salué la loi adoptée par le Danemark et la législation envisagée par la Suède et a déclaré que le Pakistan et les pays de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) proposeraient d'autres mesures pour lutter contre l'islamophobie, notamment la nomination d'un envoyé spécial, la création d'un centre de données sur l'islamophobie, la mise en place d'une assistance juridique pour les victimes et d'un processus de reddition de comptes pour lutter contre les infractions à caractère islamophobe.
Le premier ministre Pakistanais a également salué les progrès réalisés pour mettre fin aux conflits qui sévissent en Syrie et au Yémen.
Le changement climatique
Il a appelé la communauté internationale à respecter les engagements qu'elle a pris lors de la COP28 en matière de changement climatique, à savoir allouer plus de 100 milliards de dollars par an au financement de la lutte contre le changement climatique, et a déclaré que l'engagement de plus de 10,5 milliards de dollars pris lors de la conférence de Genève avec le Pakistan en janvier dernier devait être respecté.