France/Budget 2025: les radios associatives en danger, selon LFI

15:4523/10/2024, mercredi
AA
Le groupe LFI-NFP a également souligné que ces radios, en tant qu'associations, "n'ont pas le droit de faire des bénéfices" et fonctionnent comme un véritable "service public".
Crédit Photo : Studio_Iris / Pixabay
Le groupe LFI-NFP a également souligné que ces radios, en tant qu'associations, "n'ont pas le droit de faire des bénéfices" et fonctionnent comme un véritable "service public".

Le groupe parlementaire La France Insoumise-NFP (LFI-NFP) a vivement réagi au projet de loi de finances 2025 qui prévoit une coupe budgétaire de 30 % du Fonds de Soutien à l'Expression Radiophonique (FSER), dénonçant une mesure qui mettrait en péril les radios associatives.

Dans un communiqué, les députés ont souligné que cette réduction pourrait
"entraîner la suppression de plus de 800 emplois et même parfois l'arrêt pur et simple de radios associatives"
.

Ils ont rappelé le rôle crucial de ces 770 stations locales, qui offrent un contrepoids aux grands médias détenus par des milliardaires, et qui
"apportent la culture dans nos maisons, renseignent sur les initiatives locales et alternatives"
tout en garantissant
"le pluralisme nécessaire à la démocratie".

Le groupe LFI-NFP a également souligné que ces radios, en tant qu'associations,
"n'ont pas le droit de faire des bénéfices"
et fonctionnent comme un véritable
"service public"
.
Ils s'interrogent:
"Est-ce la raison pour laquelle le gouvernement entend museler ces radios associatives ?"

Selon eux, cette coupe budgétaire est un
"choix politique",
visant à réduire au silence ces médias.

Opposés fermement à cette réduction, les parlementaires insoumis ont promis de se battre pour préserver le FSER. Ils ont réaffirmé leur attachement aux radios associatives,
"à la pluralité de l'information, à l'engagement associatif et bénévole"
ainsi qu'à
"tous les projets d'éducation populaire".

Le projet de budget pour 2025, actuellement examiné par l'Assemblée nationale française, vise à réduire le déficit public de 6,1 % à 5 % du PIB. Cependant, l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) prévient que les mesures de redressement prévues risquent de coûter 0,8 point de croissance.


La question reste de savoir comment la France parviendra à réduire ses dépenses sans compromettre la relance économique, s'interroge la presse française. Le gouvernement maintient sa ligne de 40 milliards d'euros d'économies et 20 milliards de nouvelles recettes fiscales.


À lire également:





#​​​​​​​France
#Projet de loi de finances
#FSER
#LFI
#Radios associatives
#Pluralisme médiatique