Le secrétaire d'État américain Marco Rubio s'exprime lors d'une réunion du cabinet à la Maison Blanche le 30 avril 2025 à Washington, DC. Trump a convoqué cette réunion alors que des rapports publiés aujourd'hui indiquent que l'économie américaine s'est contractée de 0,3 % au premier trimestre 2025, le premier résultat négatif en trois ans, en raison d'une augmentation massive des importations avant les droits de douane prévus par l'administration.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio s'est entretenu séparément, mercredi, avec des hauts responsables de l'Inde et du Pakistan, appelant les deux pays à apaiser les tensions et à donner la priorité à la stabilité régionale, après une attaque meurtrière survenue plus tôt ce mois-ci dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde.
D'après les comptes rendus partagés par la porte-parole du département d'État, Tammy Bruce, Rubio a fermement condamné l'attentat du 22 avril à Pahalgam, qui a coûté la vie à 26 personnes, et a plaidé pour une coopération afin d'identifier et de traduire les responsables en justice.
"Lors de son appel avec le Premier ministre pakistanais, Muhammad Shehbaz Sharif, Rubio a insisté sur l'importance de rendre des comptes pour les actes de violence, et a appelé Islamabad à soutenir les efforts visant à enquêter sur l'attaque",
précise le communiqué.
Rubio a également eu un échange séparé avec le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, au cours duquel il a exprimé sa tristesse face aux pertes humaines et réaffirmé l'engagement de Washington à
"coopérer avec l'Inde dans la lutte contre le terrorisme".
"Il a également encouragé l'Inde à travailler avec le Pakistan pour désamorcer les tensions et maintenir la paix et la sécurité en Asie du Sud",
a ajouté la déclaration.
Ces appels interviennent dans un contexte de tensions accrues entre les deux puissances nucléaires.
New Delhi attribue l'attaque à des éléments ayant des
"liens transfrontaliers"
avec le Pakistan.
Islamabad, de son côté, s'est distancé de l'attaque, exprimant sa
"préoccupation"
et proposant de coopérer à une enquête indépendante.
L'Inde a suspendu le traité de partage des eaux de l'Indus, en vigueur depuis plusieurs décennies — une décision vivement critiquée par le Pakistan.
Les deux pays ont également fermé certains points de passage frontaliers et ont encore réduit leurs relations diplomatiques.
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