Des Palestiniens entourent les corps des victimes d'une frappe israélienne qui a visé une mosquée transformée en abri à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, dans la cour de l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa, le 6 octobre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le mouvement palestinien Hamas. L'agence de défense civile de Gaza a déclaré le 6 octobre qu'une frappe israélienne sur la mosquée transformée en abri dans le centre de Deir al-Balah avait tué 21 personnes, tandis que l'armée israélienne a déclaré qu'elle avait visé des militants du Hamas.
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza a annoncé dimanche que le bilan de la guerre génocidaire israélienne dans la bande enclavée était passé à 41 870 morts et 97 166 blessés depuis le 7 octobre 2023, soit une année entière.
Le ministère a indiqué dans son bulletin statistique sur les victimes du génocide israélien que
"le bilan de l'agression israélienne s'est élevé à 41 870 martyrs et 97 166 blessés depuis le 7 octobre 2023".
"45 martyrs et 256 blessés sont arrivés dans les hôpitaux de la bande de Gaza, suite aux 3 massacres commis par l'occupation israélienne contre des familles palestiniennes au cours des dernières 24 heures",
a ajouté l'autorité sanitaire à Gaza.
Il convient de noter que
"deux massacres"
ont été commis par l'armée israélienne dimanche à l'aube, en bombardant l'école Ibn Rochd et la mosquée "Shuhada Al-Aqsa" dans le gouvernorat central, abritant des personnes déplacées au milieu de la bande de Gaza, tuant 26 Palestiniens et blessant des dizaines d'autres, selon un communiqué du ministère de la Santé à Gaza.
Outre les morts et les blessés, la guerre d'extermination israélienne dans la bande de Gaza a fait environ 10 000 disparus, des destructions massives de bâtiments résidentiels et d'infrastructures, et une famine meurtrière, en particulier dans le nord, qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.
Au mépris de la communauté internationale, Israël poursuit sa guerre génocidaire contre Gaza, ignorant la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les ordonnances de la Cour internationale de Justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.
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