Des élus du Congrès américain ont accusé jeudi le Secret Service, chargé de la sécurité des hautes personnalités, de défaillances ayant conduit à une tentative d'assassinat contre Donald Trump, le 13 juillet, en plein meeting de campagne en Pennsylvanie.
Installé sur un toit d'un bâtiment surplombant le rassemblement, M. Crooks, 20 ans, avait le 13 juillet ouvert le feu avec un fusil semi-automatique sur le candidat républicain, le blessant légèrement à l'oreille et causant la mort d'un participant et en blessant deux autres, avant d'être abattu.
Des membres de différentes forces de police ont décrit un manque de communication et une organisation sans commandement central dans les heures qui ont précédé les tirs.
Les membres de cette commission bipartisane se sont rendus sur place, ont mené près d'une vingtaine d'entretiens avec la police locale, rencontré des agents fédéraux, et ont reçu plus de 2.800 pages de documents de la part du Secret Service.
La directrice du Secret Service, sous le feu des critiques après les tirs en Pennsylvanie avait démissionné dix jours plus tard, au lendemain d'une audition parlementaire tendue au cours de laquelle elle avait reconnu un échec majeur.