Des dirigeants ont plaidé mardi en Jordanie, lors d'un sommet sur la crise humanitaire à Gaza, pour un plus grand accès de l'aide dans ce territoire dévasté par la guerre et soutenu par un cessez-le-feu proposé par les États-Unis.
Le rythme et l'ampleur (...) des tueries à Gaza dépassent tout ce que j'ai connu durant mes années en tant que Secrétaire général.
La Jordanie a invité des dirigeants du monde entier pour des discussions urgentes alors qu'ONG et agences et l'ONU tirent la sonnette d'alarme sur la bande de Gaza, avec pratiquement toute la population de 2,4 millions de personnes dépendant de livraisons d'aide très en deçà des besoins.
Tache sur l'humanité
M. Guterres a appelé toutes les parties à accepter un plan de cessez-le-feu présenté récemment par le Président américain, Joe Biden, qui prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagnées d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, de la libération de certains otages et de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, à lui indiquer que son pays apporterait 16 millions d'euros ($17 millions).
Le futur Président indonésien, Prabowo Subianto, a lui annoncé que l'Indonésie était prête à envoyer à Gaza des équipes médicales, un hôpital de campagne et un navire hôpital, disant pouvoir évacuer 1.000 personnes ayant besoin d'un traitement médical.
Malnutrition aiguë
Une grande partie de la bande de Gaza a été réduite en ruines et une majorité de ses habitants ont été déplacés par les combats.
L'ONU avertit depuis plusieurs mois que la famine menace à Gaza. M. Guterres a précisé:
Plus de 50.000 enfants ont besoin d'un traitement pour une malnutrition aiguë.
Le Président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a accusé Israël, qui assiège la bande de Gaza, d'utiliser la faim comme arme de guerre, ce que dément vivement Israël.
Au moins 37.124 Palestiniens, essentiellement des civils, ont été tués, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza.