Au moins trois civils ont été tués lundi au Soudan lorsque des obus se sont abattus sur un hôpital, a annoncé une source médicale, alors que les combats entre généraux rivaux ne faiblissent pas.
Omdourman est le théâtre de violents combats entre l'armée régulière dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) de son ancien adjoint, Mohamed Hamdane Daglo, en guerre depuis le 15 avril.
C'est également le seul établissement doté d'une salle d'urgence de traumatologie ou d'une capacité chirurgicale dans le nord d'Omdourman, où tous les blessés de la ville sont amenés.
Selon les Nations unies, plus de 70% des hôpitaux du pays sont hors service.
Ils ont été bombardés ou occupés par des combattants et les stocks des établissements encore en fonctionnement sont épuisés ou ont été pillés.
Les bombardements de lundi surviennent au lendemain de la reprise des combats à El Obeid, la capitale de l'État du Nord-Kordofan, à 350 kilomètres au sud de Khartoum.
L'ONU recense près de 5,5 millions de déplacés et réfugiés par les combats au Soudan.