Crédit Photo : Filippo MONTEFORTE / AFP
Des partisans brandissent le drapeau palestinien alors qu'ils participent à une "manifestation pour la Palestine" devant le siège de la télévision nationale italienne RAI, dans le centre de Rome, le 17 février 2024.
"Le peuple palestinien a le droit à l'autodétermination", a déclaré vendredi Franz Peres, chef du département de droit international du ministère suisse des Affaires étrangères.
C'est ce qui ressort de son discours prononcé devant la Cour internationale de Justice à La Haye, aux Pays-Bas, lors d'audiences visant à discuter des conséquences juridiques découlant de la politique et des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés.
Peres s'est également attardé sur
"les défis juridiques imposés par l'occupation israélienne qui perdure en Palestine du point de vue du droit international humanitaire et du droit des droits de l'homme".
Israël a des préoccupations légitimes en matière de sécurité, mais il a également l'obligation de se conformer au droit international.
Il a souligné que
"le peuple palestinien a le droit à l'autodétermination afin de vivre en paix".
Le représentant suisse auprès de la Cour internationale de Justice a déclaré:
"Les deux parties doivent respecter le droit international"
, estimant qu'
"une solution juste et à long terme à la cause palestinienne ne peut être obtenue que par l'application du droit international".
Peres a également abordé la situation en Cisjordanie occupée, soulignant qu'
"Israël, en tant que puissance occupante, doit protéger la population civile palestinienne".
Vendredi est le cinquième jour d'audiences tenues par la Cour internationale de Justice sur les conséquences juridiques des pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés à la demande de l'Assemblée générale des Nations Unies.
La session de vendredi comprend des plaidoiries de la Namibie, de la Norvège, du sultanat d'Oman, du Pakistan, de l'Indonésie, du Qatar, du Royaume-Uni, de la Slovénie, du Soudan, de la Suisse, de la Syrie et de la Tunisie.
Dans un avis consultatif similaire, la Cour internationale de Justice a statué en 2004 que la construction du mur de séparation en Palestine occupée était illégale et a exigé qu'Israël se retire de tous les territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est et ses banlieues, avec l'indemnisation des personnes concernées, mais Tel Aviv n'a pas donné suite à la demande du tribunal.
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